vendredi 29 avril 2011

écran noir et bus rouge




2 milliards de téléspectateurs seraient ce jour derrière leur petit écran

Soit un tiers de la population mondiale ! lu sur LePost !

Ma télé est éteinte, c’est grave Docteur ? P’têt besoin d’un psy


"Attachement et Famille..."

Conférence de Boris Cyrulnik. Mon compte-rendu.

La forme : Arrivé à l'heure, je n'ai pu accéder à la salle de conférence déjà bondée et fermée. Un grand écran installé dans l'entrée me permettra d'assouvir ma curiosité assis par terre. Je n'assisterai pas aux questions du public puisqu'on nous a virés de façon très autoritaire ; le fonctionnaire boule-dogue devait ranger, c'était l'heure. Je n'ai pas pu, non plus, croiser mon amie Sophie qui faisait partie des privilégiés dans la salle.
Ce n'était pas la première fois que je suivais Boris Cyrulnik, mais je ne l'avais jamais vu en aussi grande forme. Je me suis même demandé s'il n'était pas un peu éméché. Il a même un peu abusé des "trucs" de conférencier. Peu importe, l'homme est passionnant !

Le fond : S'il y a un sujet qui m'interpelle depuis quelques années, quelques décennies même, c'est bien celui de la famille. Je me suis souvent trouvé en minorité dans mes opinions et mes positions jugées "radicales" par le plus grand nombre. Bref ! J'allais à cette conférence avec la quasi-certitude d'être renvoyé dans les cordes par un discours plus dans l'air du temps, qui plus est, tenu par une éminence respectée de tous, à commencer par moi.
J'en suis sorti rassuré.
Rassuré par l'insistance portée sur le fait que l'image de la famille que nous avons n'est que très récente et surtout très localisée : depuis l'ère industrielle et dans notre vieille Europe. Rassuré par la vision systémique de la famille : il suffit qu'un élément soit affecté pour que l'ensemble vacille. Rassuré par une analyse purement intellectuelle sans hiérarchie des différentes formes familiales et de leurs attachements. Rassuré par la confirmation que c'est le lien affectif et la sollicitation qui fait grandir et pas un prétendu capital de départ.
J'en suis sorti plus savant.
J'ai appris le mot "diade". J'ai appris qu'il n'est pas exclu que dans deux ou trois générations, les femmes puissent se passer complètement des hommes (ça nous fera des vacances ;-), que la machine était déjà bien en marche. J'ai appris que c'est entre 20 et 30 mois que les enfants sont les plus réceptifs aux apprentissages.
Bon. C'est un compte-rendu subjectif et grossier. Mais c'est le mien.
(je reviendrai d'ici quelques jours, vous reparler Famille)


jeudi 28 avril 2011

La fille du puisatier

La Fille du puisatier : Photo du film
© Pathé Distribution




J’ai aimé le film de et avec Daniel Auteuil !
Ici et là, je ne lis que des comparaisons avec la version de Marcel Pagnol et les acteurs de la version d’origine.
Oui, en rentrant chez moi j’ai eu envie moi aussi de revoir une scène du film de 1940.
Pour le reste j’ai vu un film de 2011, je l’ai trouvé bien réalisé et bien interprété.
J’ai vu des images magnifiques de Provence, les plans serrés d’un dialogue, les détails d’une vieille « vapeur », les bruissements du vent dans les oliviers…
Presque deux heures d’un moment de ciné comme j’aime, pas une minute d’ennui !
J’ai vu des visages radieux en quittant mon cinéma de quartier.
Tout cela suffit amplement à dire que j’ai passé une très bonne soirée.

dimanche 24 avril 2011

J'apprends à l'instant la mort de Marie-France Pisier. Pour moi, c'est un choc. C'est à elle que je dois mon prénom. 


Elle avait incarné Ludivine Peyrissac Vernet dans Les gens de Mogador. A l'époque ma grand-mère maternelle avait dit à ma mère "si tu as une fille un jour, j'aimerais que tu l'appelles Ludivine". Quelques années plus tard, ma grand-mère nétait plus de ce monde mais ma mère a tenu parole.


Toutes les Ludivine que je connais se nomment ainsi pour les mêmes raisons. Je me suis jurée de lire le roman (un jour) et de visionner le feuilleton (un autre jour) pour comprendre ce qui a pu faire écho chez ma grand-mère et chez ma mère pour vouloir que je porte ce prénom. Pour l'heure, l'extrait ci-après ne me réjouis pas... du tout. La vie de Marie-France Pisier me semble bien plus riche et passionnante que celle de Ludivine. Amie de Dany le rouge, signataire du manifeste des 343 salopes, ça me parle plus.

Mélanie (Brassens)

Cliquer sur le titre !

mercredi 20 avril 2011

La dame aux Haribo

Elle s'est assise là, au milieu du passage, au soleil. Les ombres de la structure moderne du musée lui font une cage ouverte. Elle ne peut pas être mieux.
De loin, je suis le manège. Elle parcourt la brochure de l'exposition en cours et, dès qu'un visiteur approche, elle replie ses jambes pour les étirer aussitôt. Elle est passage à niveau automatisé et vérin électrique plutôt raffiné.
Ma position d'observateur ne dure pas. Je m'approche et hop, c'est marée basse, les genoux remontent au menton et c'est tapis rouge pour mon passage. Je suis Charlton Heston ouvrant les eaux de la Mer Rouge.
- Vous êtes bien, là.
- On ne peut pas être mieux, répond le sourire.
Le regard fixe et assuré ne me quitte plus. Et c'est sans un mot, qu'elle me tend un sachet de bonbons Haribo. Je ne suis pas très sucre, mais le geste a du charme et il convient de récompenser l'audace.
- Partageons.
Et la voilà qui découpe un bâton de réglisse fourré d'une chimie jaune vif, de ses longs doigts avec une délicatesse envoûtante.
- Je viens ici toutes les semaines. Mais parfois je me mets en face.
- Je n'aurai donc pas d'excuses si je ne vous retrouve pas.
- Aucune.
Elle ne lit pas la brochure du musée. Cette dernière sert de couverture, dans les deux sens du terme, à une lecture plus intéressante et plus suggestive. Elle lit "L'art de jouir". L'art dans un musée, c'est cohérent. Jouir, c'est engageant.
- De Michel Onfray ? demandé-je.
Elle ne connait pas Onfray. Mauvais point pour la dame.
Elle lit "L'art de jouir" de La Mettrie. Ça fera l'affaire.
C'est le moment que choisit l'employé du musée pour signifier virilement aux derniers visiteurs que l'heure de la fermeture a sonné.
Nous prenons congé, certains que la providence et les informations adroitement distillées, permettront de faire se chevaucher de nouveau nos cheminements personnels.
Je la croise encore sur l'esplanade, plantée au milieu d'autres statues, épaules et jambes ouvertes, accueillant le soleil et posant pour les passants. Mon sourire lointain ne lui suffit pas. C'est au passage piétons suivant qu'elle s'approche de nouveau.
- Vous prenez le tram ? Moi aussi.
- Non, non, je rentre à pied, dis-je.
Le volte-face est si rapide que le déplacement d'air me décoiffe. Sans doute est-elle vexée de ne pas avoir mis en pratique sur le champ les théories de l'Art de jouir, malgré la grosse cavalerie lancée à l'assaut du promeneur solitaire.
Il faudra sans doute que je retourne voir cette expo.

lundi 18 avril 2011

Les Coeurs


« Deux œuvres de l'artiste américain Andres Serrano ont été détruites dimanche par un groupe d'ultra-catholiques …. » (Libération.fr du 17 avril) Au train où vont les choses de l’intolérance, peut-être un jour ne sera-t-il plus possible de publier ce type de photo ? (Une sculpture dans un mur près d’une vitrine à Nice.)

vendredi 15 avril 2011

LES ARTISTES AZUREENS SE MOBILISENT POUR LE JAPON

Je fais partie de la centaine d’artistes qui a répondu à l’appel de Gabriel Yoshitsune Fabre et du MUSEAAV, en partenariat avec la ville de Nice. Venez avec vos amis, vos collectionneurs et ceux qui vous ont parlé du Japon.Ils pourront apporter une bougie, offrir leur sourire et un mot via Facebook (page "un sourire pour le Japon"), acheter une œuvre entre 50 et 8.000 euros et profiter du programme ci-joint.
C’est au MUSEAAV 16 Place Garibaldi à Nice, exposition-vente du 15 au 17 avril 2011 de 14 à 20h

(prolongation jusqu’au 24).



Et de nombreuses manifestations durant ces trois jours :

VENDREDI 14h ouverture : performance de Tchieko Imamura puis de DooHwa Gianton 15h00 "Reverb" (improvisations sur les oeuvres) avec Fred d'Oelnitz (duo) 15h30 "Reverb" avec Merakhazaan (contrebasse) 18h Vente aux enchères dirigée par Me Pierre Cornette de St Cyr20h00 D.Y.L. La machine (extraits de line out) SAMEDI 15h "Reverb'' avec Richard Casteu (guitare) 15h30 "Reverb'' avec le collectif du Ktra : Gaël Navard (percussion électronique), Manuel Rosas (laptop) 16h Video-performance de Franck Olivasvers 16h30 lecture de Kawabata par Emma Laurentvers 17h00 D.Y.L. Le cercle d'eau (extraits de line out) 17h30 Ryoko Nuriki (sanshin, instrument de Okinawa) vers 20h00 D.Y.L. Le cercle d'eau (extraits de line out) DIMANCHE 16h30 "Reverb'' avec Hans & Benjamin Brafod "la musique des étoiles" (hang suisse et saxo soprano)17h Concert : trio avec Yukako Hiramori-Custo (soprano), Mariko Izumi-Chauvineau (piano) et Mutsuko Uematsu-Cuglietta (harpe) 18h Conférence : "La société japonaise aujourd'hui – pour comprendre comment les japonais agissent et réagissent" par Jean-Claude Courdy, journaliste, Dr de sciences politiques, président d'honneur de l'Association de Presse France-Japon 19h30 Récital piano et voix : Angélique Aveillan & Béatrice Bregoli Orts + séquences vidéos, "un sourire pour le Japon" etc. LIENS: Le site dédié "Pour le Japon" où vous pourrez voir les oeuvres des artistes et la page consacrée à ma participation "La trace" .

lundi 11 avril 2011

Marathon de Paris J+1

Je savais qu'il ferait chaud. Je savais qu'il y aurait beaucoup de monde. Je savais que je n'étais pas dans ma meilleure forme physique. J'avais juste oublié l'essentiel : J'étais dans une forme psychologique lamentable.

Et comme c'est l'essentiel de mon moteur, la suite était prévisible. Je ne l'ai pas intégré à sa juste valeur.

J'ai compté sur un peu d'expérience pour compenser le manque de pêche, ça n'a pas suffit.

Résultat : Je me suis pris le mur, censé arriver au 30ème kilomètre, au... lisez bien, au 14ème kilomètre. Le vide absolu, plus de jambes, plus de tête, plus d'énergie, rien. Scotché sur place. Et il reste 28 kilomètres. J'ai beau faire les fonds de tiroirs de ressources, de techniques de remotivation, de sursauts d'orgueil et de pensées positives, c'est le vide pour de bon.

Les encouragements et l'attente de mon compagnon de course n'y feront rien. Au 17ème, je décide de le perdre pour lui laisser le champ libre (il finira 35 minutes avant moi). La décision d'abandonner fut prise dix fois : à la prochaine station de métro, non à la prochaine, allez, la prochaine peut-être ?

Je passe au 29ème avec plus d'une demi-heure de retard. C'est là où ma famille m'attend. Je m'arrête, m'assieds sur le trottoir et affirme que c'est fini, je ne repars plus... nous rentrons ensemble.

Mon fils, le plus âgé et le moins sportif des deux, enlève sa veste et me convint de repartir avec lui. Il fera les 13 kilomètres restants avec moi, en alternant marche et course. Lui, qui, la veille, avait souffert dans la sortie de vingt minutes que nous avions faite ensemble.

Sans lui, l'échec aurait été cuisant. Avec lui, j'ai fini. Le tee-shirt "Finisher" et la médaille lui reviennent.

J'ai donc terminé ma course en 5h 35' 26", plus d'une heure quinze au-delà de mon objectif. Pour un sixième marathon, c'est pitoyable.


Le pire dans cette expérience, c'est de s'être vu toucher le fond à ce point. Moi qui suis censé remonter le moral des troupes, révéler les ressources insoupçonnées, et militer pour le "Tout est possible", je me suis retrouvé "minable" comme disent les plus jeunes que moi.

Car s'entendre se dire "Allez je me couche là, par terre, et je meurs !", ce n'est pas rien.

Moins dramatique, j'ai bien pensé à Jospin, en décidant de me retirer définitivement de la vie sportive. Mais, pas bête, je ne l'ai pas annoncé.

Prochain Marathon : Nice-Cannes 20 novembre 2011. A domicile, je suis meilleur.

samedi 9 avril 2011

Découverte musicale

(…)La vie d'Asaf Avidan semblait pourtant sans accroc. Avant les douleurs, il jouissait d’une existence tranquille à Tel Aviv : une vie de couple, un boulot d’animateur, et même lorsqu’il est enrôlé dans l’armée israélienne, il poursuit son parcours culturel en lien avec son cursus dans une école d’art, où il étudiait le cinéma. Asaf est un musicien autodidacte qui a trouvé sa vocation tardivement et qui a puisé dans l’expression de son art une sorte de résilience. A 21 ans, il est frappé par un cancer, un vilain lymphome qu’il parvient à soigner. A 26 ans, il est percuté de plein fouet par sa rupture avec sa petite amie après 6 années de vie commune. Il prend alors une guitare pour écrire des chansons comme une thérapie. Dès lors, sa seule obsession est la vie, qu’il s’emploie à faire vibrer sur scène comme sur disque avec toujours un sourire dévastateur. (...) Extrait de la chronique de Didier Varrod Encore un matin




mercredi 6 avril 2011

Marathon de Paris J -4



Encore une fois, la sixième, à se demander comment il sera possible de courir pendant plus de quatre heures et de parcourir plus de 42 kilomètres. A se poser les mêmes questions auxquelles on a pourtant déjà eu des réponses. Doute ou part de la concentration ? Va savoir !
Heureusement que je fais partie de ceux qui courent avec la tête ; les jambes n'ont qu'à suivre.
Dimanche prochain, ce sera au tour du Marathon de Paris.
Avantages :
1. Pendant qu'on pense au voyage à Paris, on ne s'angoisse pas pour la course.
2. Un parcours plutôt sympathique.
3. Courir un des marathons du Top 5 : (New-York, Berlin, Londres, Rome, Paris)
Inconvénients :
1. Il fera beau. Un peu trop chaud. Donc boire. Donc pisser. Donc sur-gérer.
2. Beaucoup de monde : 40 000 coureurs. Ce sera difficile de faire une performance.

Vivement Dimanche après-midi que je commence à penser au Marathon Nice-Cannes de novembre prochain.

mardi 5 avril 2011

Mourir mais de mort lente...

Mourir ne me réjouit pas. Je peux même dire qu'elle me fait peur la faucheuse. Je me dis que je suis jeune, que j'ai des enfants encore petits, alors c'est trop tôt. Mais bon, après je me dirais que je n'ai plus d'enfant à la maison alors ce serait trop con de mourir déjà, puis après je me dirais que j'ai des petits-enfants à gâter alors ce serait trop dommage de partir déjà, et puis après...

Lors de ma formation en géronto, nous avons eu une journée entière consacrée à la mort. Tout y est passé, le point de vue psychologique, spirituel, ethnologique, médical, plus la visite d'une unité de soins palliatifs. Il y avait un parti pris de l'université pour des intervenants anti-euthanasie. Or, sur les bancs il y avait des professionnels de la gérontologie et la gériatrie, mais aussi des humains ayant des expériences douloureuses et qui se prononçaient pour l'euthanasie. Les débats n'étaient pas enflammées mais ils étaient lourds, chargés d'une émotion palpable. La journée fut riche et fatigante.

Je n'avais pas d'avis tranché. Disons que je faisais plutôt partie du groupe des pro-euthanasie. A la fin de la journée, bien chamboulée par une journée haute en couleur noire, j'étais toujours plutôt pour mais plus nuancée. Nuancée n'est pas le bon terme mais on fera avec celui-là.

Auparavant, je pensais comme le plus grand nombre préférer mourir dans mon sommeil. Hopla, ni vu ni connu !

Aujourd'hui, je ne veux surtout plus de cela. Non que je me réjouisse d'une fin longue, faite de souffrances atroces. Mais, je crois comme il est dit dans cet article du Monde, que l'approche de la fin est une expérience spirituelle majeure et un travail psychique de grande ampleur dans la vie d'un être humain. Cette expérience je veux la vivre. Les derniers fragments d'un long voyage de Christiane Singer avaient à l'époque fini de me convaincre. Et puis, je ne voudrais pas mourir ni vu ni connu, je voudrais avoir le temps de dire au revoir aux miens.

Et vous, comment envisagez-vous votre propre finitude ?

lundi 4 avril 2011

Sur la Promenade de l'Anglaise

Elle arriva perpendiculairement à ma foulée sans que j'y prête la moindre attention. J'avais mes douze kilomètres de course à faire et j'étais bien concentré sur mon cardio.
Ce n'est que quelques centaines de mètres plus loin que je m'aperçus que nous courrions à la même vitesse. Je la voyais de dos et, sans vouloir être vexant, elle n'avait rien qui pouvait réveiller une quelconque curiosité masculine.
Il m'a fallu du temps pour remarquer le manège : Dès que je m'approchais, elle accélérait. Une fois, deux fois, trois fois. Qu'elle fasse donc ce qu'elle veut la jeunette compétitrice ! J'ai un rythme à tenir.
La quatrième fois, elle tourna la tête vers moi. La jolie frimousse blonde, la mignonnette bouille ronde et claire, le large sourire et les magnifiques yeux bleus me dirent :
- Vous êtes Français ?
- Oui.
- Je veux pas que vous me doublez, dit, avec douceur et humour, l'accent british à craquer sur le champ de ma course.
De plus près, elle n'a plus les vingt-cinq ans que je lui attribuais, mais dix de plus, c'est sûr.
Quelques kilomètres plus tard de conversation m'apprirent que je m'étais encore trompé.
- Mais, je suis quarante-cinq.
Moi qui suis plus de cinquante en restait tout bête.
L'Anglaise est bavarde en français et sait structurer son propos pour placer ses infos dans le temps qui lui est imparti.
Mariée, trois enfants... C'est difficile le mariage, n'est-ce-pas ? ... Le mari avocat est resté à Londres à cause d'un procès à terminer... Je suis à un hôtel à Victor Yugo... Oh vous êtes Italien ? Je suis content que vous êtes Français et now je suis plus content que vous êtes Italien. Le voyage organisé avec des amis s'achève le sur-lendemain... Je pense que la vie il faut profiter toujours... Le mari n'est pas sportif... J'aime beaucoup les hommes qui font jogging... Elle est avocate aussi... C'est ennuyeux la vie avec travail et mari... Je raconterai mes amies que j'ai rencontré un bel Italien...
- Qui ne vous a pas laissé son numéro de téléphone, répondis-je.
- Pas grave, je suis ici, demain à 8 heures. Je m'appelle Kim.
Pas conne la Kim ! pensé-je pour le bon mot impossible à partager.
Sauf que demain, mon programme de préparation de Marathon ne prévoit aucune sortie, Miss. Désolé.
Qu'importe ! La rencontre était très agréable et la dame charmante.

samedi 2 avril 2011

Laïcité, actualité : j’ai relu çà…

Tribune libre à... Louis-Paul Publiée le 28 janvier 2008 sur le Blog Claudiogène Précision pour mon ami italien: Aucune volonté de polémique en (re) publiant ce texte, juste "une pièce " au (non) débat.


A titre personnel, il me l’a proposé. Aussi à d’autres dans un commentaire d’une de ses récentes Notes, Claudio ouvre les colonnes de son Blog en proposant ce qu’il est convenu d’appeler une Tribune libre. Je m’amuse parfois à écrire mentalement des articles en me disant « Ha, si j’avais un Blog à la Claudio, je « m’éclaterais » avec ce sujet ou « je crierais ma colère, mon indignation » ! Vous me direz que je pourrais le faire sur le mien, « on peut tout faire sur son Blog » ai-je lu récemment. Mais je ne le fais pas pour plusieurs raisons : Rester dans le style que j’ai consciemment et inconsciemment- imprimé à ce site, un carnet partagé de moments d’ « Ici et maintenant » et qui participe à cette démarche de Nouvelle Vie. Et comme je l’écrivais le 23 septembre 2006 « la colère, le ressentiment…tout cela est néfaste à mon rétablissement » Deuxième raison, au fil des jours, je m’aperçois que certaines notes ont « du succès » d’autres beaucoup moins. Et cela, bien souvent ne correspond pas à ce que je pensais ! Gare là encore au ressentiment quand je gamberge sur cette belle note, préparée, travaillée, sur laquelle j’ai passé du temps et que le visiteur délaisse. Voilà finalement une bonne leçon pour continuer à progresser sur la longue route de l’humilité. Troisième raison enfin, je trouve par ailleurs des textes qui correspondent à mon ressenti et bien mieux écrits que je ne l’aurais fait : Un article de presse, une note ou un commentaire sur la toile, un extrait de livre… J’écris ces lignes au moment, où - enfin - des voix et plumes s’élèvent pour nous alerter sur la gravité de certains discours - au plus haut sommet de l’Etat - vantant des valeurs n’ayant rien à voir avec celles de la République. Je parle ici de la laïcité, un principe fondamental du respect des droits de l’homme en France depuis 1905*. La très grande majorité des croyants, agnostiques ou athées se retrouvent dans ces principes, les déclarations du Président de la République ont de quoi nous inquiéter au-delà de nos différentes sensibilités. Et les images qui circulent sur la toile et les chaînes télé d’un scientologue icône du cinéma (invité privilégié d’un ancien ministre des finances devenu Président) ne sont pas faites pour me rassurer. Et l’idée que ces gens-là pourraient avoir bientôt pignon sur rue me remplit d’effroi. Alors oui, moi qui ne suis pas un lecteur habituel de la revue satirique du mercredi, j’ai vraiment envie de leur faire de la pub aujourd’hui. Et j’espère que de nombreuses voix de tous bords se feront entendre, partout pour que, après les retraites, les médicaments et le reste, ce ne soit pas demain la laïcité, combat de nos anciens, combat de mes parents, qui disparaisse à son tour. Faisons-le pour nos enfants et petits enfants, qu'ils puissent longtemps continuer d'apprendre sur les bancs de l'école publique ! Voilà, Claudio, c’est peut être un peu décousu mais je tenais à la faire, cette tribune libre. Allez, je vais choisir un de tes titres, de ces notes mises à la poubelle après ton grand ménage. Tiens, "le Curé laïc"! J’en ai connu des curés, en région nantaise,(des prêtres ouvriers on disait) je crois que sur ce sujet, ils partageraient mes craintes.

Bien amicalement. Louis-Paul

*Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État (Promulguée au Journal officiel du 11 décembre 1905)
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