mardi 15 mai 2012

Et de trois !

A mon tour de quitter la Terra Philia.
D'abord, comme il se doit, il me faut remercier l'ami Didier. Après la fermeture de mon blog, il y a presque deux ans, il m'avait invité à venir déposer ici les choses qui me titilleraient trop. J'en ai usé et parfois abusé. Je m'y suis senti bien et vite chez moi. Donc, merci pour le double des clés Didier et la liberté totale laissée ici.
Ensuite, je précise que j'ai stocké les billets qui me paraissent importants. Donc, si d'aventure, on éteignait la lumière, il n'y aurait pas de problème pour moi, mes objets préférés sont au coffre.
Merci à tous, lecteurs, rédacteurs, commentateurs pour le mouvement, les échanges et les réflexions partagés.
Je serai visible sur Facebook pour le moment, même si ce réseau ne répond absolument pas à mon ambition de fond. L'avenir dira si d'autres vecteurs auront ma préférence pour exprimer mes idées.
Bon vent et belle vie à chacun et chacune.
Pour finir, un petit cadeau. Ma photo du jour :

samedi 12 mai 2012

Utopie


Sur un blogue (qui lui-même migre), j’ai lu un message qui aurait pu être écrit hier !
Et pourtant, il date du…1er janvier 2004.
" Je me suis dit parfois que j'avais la blogbougeotte. Mais ce n'est rien à côté de Didier. "

Didier, nous lui devons Terra Philia, et de çà, je voudrais le remercier.
Un jour, il a laissé les clés et est parti vers des nouvelles aventures, d’écriture.
J’ai été de la poignée qui a continué à faire vivre ce blogue mais rapidement le cœur n’y était plus et je ne vous parle pas de la courbe des statistiques des visites.
 Puis Didier est revenu et c’est reparti de plus belle.  Nous avons même eu sur ce blogue un « programme présidentiel », ce n’est pas rien et si l’on observe la diversité des idées de celles et ceux qui y ont collaboré, je dirais même que ce fût un bel exploit !
Cette semaine, Didier  s’installe Au coin du bois et je souhaite non pas longue vie à son nouveau blogue (voir la citation plus haut)  mais quelques belles pages le temps de ses envies.

Ceci écrit, et comme je suis plutôt intuitif, j’ai le sentiment qu’une page se tourne.
D’autres raisons dictent mon choix. C’est du travail de publier une note, quelle soit de mots, de photos ou les deux. (En tout cas pour moi.)  Je me suis investi dans quelques pages de ce blogue et je ne le regrette pas mais je n’ai pas toujours  eu (sauf quelques belles exceptions) le sentiment que mes billets étaient partagés. Si je me trompe, c’est tant mieux.
Et puis, j’attendais d’autres contributions que celles des 3 ou 4 personnes qui se sont vraiment investies sur Terra Philia.  Qu’il devienne  vraiment un blogue « communautaire ».
 Enfin, je pense qu’à cette époque où les blogues se figent sur une date, se ferment, disparaissent sans prévenir pour d’autres, il me semble important de me recentrer sur mon existant. Le mien se compose d’un Carnet (Le Blog de Louis-Paul), d’une Galerie (PhotosLP) et d’une Saison (La 2 de Méailles et ses environs) et j’ai un peu négligé les deux derniers ces dernier temps.
Voilà chers ami(e)s, lecteurs, et passants sur cette Terre de Philia ce que j’avais envie d’écrire et j’ai attendu l’après semaine - fatigante pour d'autres raisons mais aussi de réflexion -  réparée par une bonne nuit pour l’écrire tranquillement et posément ce samedi matin .
 Encore un grand merci à Didier.


PhotosLP Fallot-Haute-Provence, mai 2012



lundi 7 mai 2012

Palerme


Quand je dis que certaines personnes vous poursuivent toute votre vie! J'en ai eu encore la preuve cette semaine en croisière. Balade en plein Palerme un 1er mai. Le grand bonheur d'une ville en sommeil, calme, désertée, juste la nuée de croisiéristes comme moi qui, par tous les moyens disponibles, visitent cette ville extraordinaire. Bus ouvert, calèche, taxi ou à pieds. Pour nous ce fut le bus deux étages, puis les pieds parce qu'il n'y a que comme ça qu'on s'en imprègne. La ville a une archi assez incroyable, un anarchique mélange de constructions fascistes, sévères et austères et de bâtiments ornés d'arabesques et d'éléments de décoration rappelant une période belle époque. Au grand dâme de la majorité des visiteurs, la ville est restée dans son jus. Ici dans le sud, très sud de l'Italie, puisque nous sommes en Sicile; on se sent bien plus au sud, peut être au Maghreb, peut être même en Asie parfois. Les rues sont sales, étroites, la lumière y passe difficilement, mais en cette fin d'après midi, quand elle arrive à y passer, elle m'enchante. Suis-je la seule à voir de la beauté dans cette citée pittoresque? Ce cliché de l'Italie du Sud? Les façades noires, les cris dans la rue, le linge qui sèche au balcon, les vespas qui foncent dans les ruelles sinueuses? Le bus nous a fait découvrir un ensemble qui m'a ravi. C'est dingue comme quand on prend de la hauteur, on découvre autrement les choses! Les détails des façades, une vue d'ensemble… Ca et là, en ce 1er mai, les BBQ fument au détour des rues, des parcs, devant les églises. Mélange de générations.

La Politique s'affiche sur les palissades, un peu plus anarchiquement que chez nous, des couches sur des couches et au milieu de toute cette propagande, forcément une affiche me fait de l'oeil! Mazette! Monsieur Orlando est passé par là! Je souris! Et j'immortalise, évidement.
Le bus continue sa tournée. Les quartiers sont tous plus attrayants (pour ma vision de photographe) les uns que les autres. J'y trouve la beauté, là où les autres vont y voir délabrement et abandon. J'essaye de repérer, note sur ma carte, tout en sachant pertinemment que le temps qui nous est imparti sur cette ville ne me laissera pas la possibilité d'y revenir.. et pourtant… Je photographie mentalement tout ça, tant pis, pas de partage, et ça me frustre. Et puis soyons franche, mon manque de sens de l'orientation m'empêche de trop m'éloigner. Habituellement ma boussole, c'est mon mari. Là, je suis seule. J'essaye de garder en mémoire la direction de la mer, car le navire a fait escale, presque en pleine ville. Ma fille fatiguée rentre au bateau, je lui fais confiance, d'où je la laisse, je vois le bateau tout au bout de la rue entre 2 bâtiments et je me laisse perdre dans ce dédale de rues. J'essaye de retrouver ces endroits traversés par le bus, mais sans trop m'éloigner… je regarde ma montre, le temps file, pour sure je n'aurais pas le temps de voir tout et ça me gache le plaisir. Je flâne le nez au vent, mon appareil en bandoulière, à chaque tournant, c'est un nouveau sourire, la lumière se fait belle, plus rasante, celle que j'affectionne particulièrement. Je regarde mon "Today", programme papier journalier que l'on reçoit la veille au soir dans sa cabine et qui donne toutes les infos à bord du lendemain, ainsi que les horaires de l'arrivée au port et de l'appareillage. Le "Tous à bord" m'indique 18h30. Il est 18h15, je ne veux pas me louper… je jette un dernier coup d'oeil à cet univers si mystérieux et curieusement calme (à cause de la date)… La ville est entrain de se réveiller, les Palermois se réapproprient leur chez soit, la circulation s'intensifie tandis que je regagne le bateau le coeur un peu serré mais avec une franche envie d'y retourner en individuelle, de goûter à la vraie Palerme, agitée par le bruit, les klaxonnes, les marchés colorés... Tout ici sent l'histoire, le souffre, pas spécialement les comtes de fées, justement c'est ce que j'aime! Je remonte à bord. M'instale sur un transat histoire d'attendre 19h, le départ du bateau. Je monterai sur le pont pour le voir quitter la ville. Face à moi, un type, plutôt grand, barbu, poivre et sel, une gueule bien sympathique masse avec douceur les épaules et le cou d'une femme d'un certain âge en maillot 1 pièce assise sur une chaise devant lui. Je l'observe. Il a son badge Costa. Ca dure 5 mn. puis une plus jeune, franchement plus jeune, qui pourrait être ma fille. J'imagine qu'il essaye de vendre ainsi ses services. Hmmm. Un bon massage, ça doit faire du bien. Il est 18h50, je vais rejoindre le pont supérieur, je ne veux pas louper l'appareillage. En plus la lumière est particulière, c'est nuageux, mais pas trop. Tout un programme pour mon appareil. Je passe devant Monsieur le masseur qui vient de se libérer. Il me parle en Italien, me demande si je suis Italienne. Non Française. Me propose de prendre 2 mn pour me faire masser la nuque. Ah, les Italiens quand ils vous parlent Français…. Parait que les Françaises quand elles parlent une autre langue, c'est la même chose.. un quelque chose de "So sexy!". Je décide de mettre fin à son calvaire.. et lui dis en italien que si il veut me parler Italien, je comprends très bien. Il se sent délivré et me remercie. Son visage s'est illuminé…. Ses mains se promènent sur ma nuque, mes trapèzes, mes omoplates qu'il enfonce sur certains points "C'est douloureux ici?" Non… Je crois qu'il a décidé que je devais avoir mal quelque part, alors il essaye autre part "Et là?"… Il est si sympathique que je vais lui faire plaisir "Oui, un peu plus ici".. Il semble satisfait. J'aimerais qu'il n'arrête pas car mine de rien, c'est bon! Puisque ça ne fait pas mal! Mais le départ du bateau approche et il est là pour juste hameçonner ses proies, donner envie d'être massé dans un environnement plus propice, loin des gamins qui hurlent autour de la piscine, des hauts parleurs qui crachent leur musique, leurs annonces diverses et multilingues! Il s'agenouille à ma hauteur. Me dit que pour moi, ce qu'il préconise serait ou un traitement aux pierres chaudes, pour évacuer toutes les tensions qu'il ressent en moi… mais…. il a ressenti que j'étais quelqu'un de très tactile et qui avait besoin de contact, alors voilà, ce qui me conviendrait le mieux serait du Shiatsu, ou un massage aux huiles chaudes… Et tout ça pour la modique somme de 89 euros! Je ne tousse pas, mais presque… Je crois qu'il a compris… alors, il me propose un deal… Prendre le dernier rendez vous de la journée, 21h30, de payer le massage d'une demie heure à 59 euros et dans ce cas, c'est lui qui ferme l'institut à 22h normalement, donc personne ne verra qu'en fait, le massage durera 1h. Mais bien évidement, il ne le propose jamais, c'est un cadeau qu'il veut me faire car il sent que j'en ai besoin et que ça passe bien….. Il me propose de réfléchir et de venir prendre rendez vous quand j'en ai envie…. de le demander… et sur ce, il me tend la main et me dis "Quand tu viens prendre rendez vous, tu demandes Claudio, c'est moi"…. Je ne crois pas qu'il ait compris la raison de mon sourire jusqu'aux oreilles… Il a du penser "C'est dans la poche"… A ce moment là, je me disais "La boucle est bouclée!


Acte de résilience

Léon, dans sa voiture du matin qui le conduisait vers son lieu de travail, se disait en gros ceci :
Nous vivions en dessous du niveau de l'amer
Il était temps de construire des digues pour canaliser l'écume
Agiter les bras des moulins par delà les tulipes
Il fallait transcender Masstricht, faire acte de résilience,
Sur un air d'accordéon
Nous rêvons d'un Pays Haut
Nous espérons. Après avoir tant désespéré.
Et c'est déjà bien. D'à nouveau.


Un 6 mai aux airs de oui mais...

Noter cette soirée-là et ne se rappeler que très peu les précédentes. Certaines par choix, l'air n'était pas à la fête. D'autres parce que c'est loin ou parce que j'étais trop jeune.
Noter cette soirée-là et, aux côtés de ses enfants, se dire que dans 31 ans, peut-être, ils se souviendront.
Pour l'occasion, fête à la maison. Plateau repas devant l'écran. Tant pis. Miettes sur le tapis. Demain viendra le temps de l'aspirateur. Chaque chose en son temps.
Eprouver une forme de soulagement à l'annonce du résultat parce que celui qui a gagné fait penser à l'herbe qui est plus verte ailleurs. Se dire que cinq ans se sont écoulés, dix ans en réalité, et qu'ils ont été longs, ces dix ans, ces cinq ans. Il était temps de passer l'aspirateur.
Se dire qu'un peu d'espoir, qu'un peu d'envie dans l'avenir, ça ne fait pas de mal.
Noter qu'ailleurs en Europe, les peuples ont choisi l'extrême droite et éprouver du soulagement que la France n'ait pas (encore) mangé de ce pain-là. Ce pays qui semble parfois avoir du retard serait-il en train d'endosser des habits de précurseur ? Il est plaisant de l'envisager, de l'imaginer et il est réconfortant d'éprouver cette sensation-là. Fierté ? N'exagérons rien. Comme en 2002, le coup est passé tout près. Mais la France qui se choisit un Hollande n'est pas un pays bas. Pour rester dans ce chapitre, noter aussi que la promesse d'une Europe plus conforme à ce que j'en attends pourrait pourquoi pas s'éveiller, en tout cas, les premières réactions mais la bourse dira sûrement le contraire ne sont pas mauvaises.
Sentir au fond de soi une satisfaction toute personnelle liée à la prise de conscience que plein de visages ne feront plus pendant quelques temps l'actualité et les plateaux télévisés. N'aimer pas ces gens-là. D'autres (visages) prendront le relais.
Rester conscient, bien sûr, et ne pas se laisser aller plus que de raison à cette allégresse qui semble aimanter les caméras. Avoir du coup bien en tête tous ces jeunes aperçus hier dans le dédale des reportages, avoir bien en tête leur joie et leur espoir, et en faire une religion, ne pas décevoir, ne pas trop décevoir ces visages-là. S'en faire promesse.
Ce soir-là, ce dimanche 6 mai, devant mon téléviseur, regarder et écouter ce qui dit autour du second tour de l'élection présidentielle. Apprécier que les vainqueurs n'en fassent pas des tonnes et ne virent pas connards. Apprécier aussi que le respect républicain, comme ils disent, fasse office de message. Apprécier que les vaincus n'en fassent pas non plus des kilos.
Noter que les agressifs d'hier le sont moins et que les arrogants de demain ne le sont pas encore.
On sent le souffle du peuple, et c'est sensation suffisamment rare, finalement. Suffisamment morte pour que ce soit moment d'apprécier l'idée. Cela durera ce que cela durera.
Une gueule d'alternative infinitive.

dimanche 6 mai 2012

Ce que ce scrutin va nous dire

Il a raison, le candidat "de gauche".
A partir de demain, le changement, c'est maintenant.
Quel que soit le candidat élu, quelque chose aura changé non dans l'attente du peuple, que dis-je, les peurs de ce "peuple" mais dans la manière dont le pouvoir politique sera exercé dans notre pays.
Si NS est réélu, j'ai tendance à penser que les chiens seront lâchés et qu'en toute impunité, le gaillard ne se planquera plus.
C'est boulevard à horizon 2017 pour des votes extrêmes, ce qu'ont parfaitement déjà intégré je pense quelques uns des candidats de 2012. NS en effet ne pourra pas se représenter dans cinq ans.
Mais il devra attendre quelques semaines car dans un mois et demi, on remet ça, côté élections, avec les législatives.
Et cela m'amuse d'avance (façon de parler) : si la vague ne sera pas forcément bleue, alors, le susdit devra faire avec un sénat à gauche, une assemblée nationale à gauche, les collectivités locales à gauche.
Ben v'là le bordel !
Si FH est élu, je ne suis pas certain même après les législatives que "l'état de grâce" dont bénéficie normalement chaque président puisse se mettre en oeuvre tellement je ne sens pas le "'pays" en capacité de se cracher dans les pognes pour assurer le redressement du navire France.
C'est compliqué à gérer, un pays où tout le monde ne tire pas dans le même sens.
Un pays où il n'y a pas de projet commun. Pas d'esprit collectif.
D'ailleurs, ce qui est bien avec ces deux lignes, c'est que les partisans de l'un et de l'autre diront, donc, faut voter pour mon candidat !
Le fil est étroit.
Pas sûr que demain, ceux qui crieront ce soir on a gagné aient raison.
Sûr que demain, ceux qui crieront on a perdu auront raison.
Personnellement, ce soir, je ne crierai ni l'un, ni l'autre. J'observerai le cours de l'histoire s'écrire sous mes yeux.

Ecouté sur le net / Mine de sons

Earbits est un site qui propose de découvrir des milliers de musiciens du monde entiers, sur plus de 150 webradios thématiques sans pub, sans jingle avec seulement de la musique
Une mine de découverte et de bons sons à découvrir ici http://www.earbits.com/

samedi 5 mai 2012

Les tripes en rêvolution de l'opti-pessimiste



Envie de partir
Envie d'île déserte
Envie de fuir
Envie d'herbe verte
Envie de chasser-cueillir

Envie d'un coin perdu
Envie de forêt
Envie de hauteur de vue
Envie d'un cocon isolé
Envie de les voir vaincus

Envie de résister
Envie de gueuler
Envie de casser pour remonter
Envie d'évoluer
Et de s'y risquer
Envie d'idées et de projets

Envie de bataille
De sortir les canailles
Sous les feux de la mitraille
Célébrer leurs funérailles
Bon sang, qu'ils s'en aillent...

Envie de nouveau
Envie d'idéaux
Éradiquer le fléau
La méduse pour radeau
Les jeter tous à l'eau

Bateau blanc
Blanc bateau

vendredi 4 mai 2012

Ces sujets éludés

Un mien quotidien régional consacre ce vendredi une demi-page aux "oubliés de la campagne". Cette dernière s'achève, est-il écrit, les candidats ont beaucoup parlé, débattu, promis. Il a beaucoup été question de la crise économique et de sécurité. D'autres sujets ont été totalement éludés.  Et l'article d'en relever quatre :
- Ces malades en mal de proximité
- Ces jeunes de la rue qui ne votent pas
- Ces handicapés qui posent encore problème
- Ces écolos qui passent après la crise
Z'êtes d'accord ?
Pensez-vous que d'autres sujets ont été éludés ? Lesquels ?

De mort, de vie

Les "hasards" de la vie me fascinent toujours.
Ainsi en deux jours, coup sur coup, dans cet ordre-là, j'apprends un décès et une naissance.
Les obsèques du défunt auront même lieu le "jour de son anniversaire".
De quoi méditer, non ?



Vu sur le net / Immigration et économie : tordons le cou aux clichés


jeudi 3 mai 2012

Ils avaient du répondant

Débat Sarkozy-Hollande: les sujets oubliésJ'ai (tout) regardé le débat. J'ai trouvé ça fort. Parfois chiant, mais fort. Du haut niveau, également sur le plan tactique.
IL n 'était qu'à entendre et voir, après, les mines réjouies dans chaque camp.
D'aucuns trouveront que ce fut pénible, techno, maniaco-chiffrique. C'est sûr. Mais ils ne voulaient pas que soudainement, la marchandise ait changé du tout au tout ;-) Je pense que ce ne pouvait guère se passer autrement.
Je me suis dit que les deux journalistes auraient juste pu se relayer tellement les deux protagonistes se parlaient entre eux sans qu'il y ait besoin de quoi que ce soit. Disons que les uns contaient les poings, les autres comptaient les points.
Je me suis dit que le candidat (de gauche) se débrouillait bien et qu'il n'était pas "explosé" comme annoncé par le candidat (de droite) qui lui aussi, dans son style, se débrouillait bien... L'aplomb pour éviter le plomb.
Je me suis dit que le candidat (de droite) faisait finalement moins président que le candidat (de gauche), et que cela, c'était une info quand même.
Je me suis dit que le candidat (de gauche) et le candidat (de droite) prenaient chacun des risques, l'un annonçant, l'autre répondant, l'un et l'autre faisant le funambule, garder ses voix, en attirer d'autres.
J'ai aimé cet échange en ce qu'il a confirmé que deux visions de la France se sont affrontées. Dites. Opposées.
Je ne suis pas certain que chez soi, chacun aura pu voir ce qui le concerne, mais sur les grandes tendances, ce devrait être plus clair.
J'aime l'idée que chacun a le choix.

Pourquoi mon bulletin de vote tentera d'éliminer François Hollande dimanche prochain ?

Parce que je ne veux pas conforter les corporatismes, les rentes de situation, les privilèges, les avantages acquis et l'immobilisme.
Parce que je n'aime pas cette idée d'opposer les catégories sociales entre elles.
Parce que je n'accepte pas qu'on se ligue pour conquérir le pouvoir quand on a des projets de société si différents.
Parce que j'ai de la compassion pour un homme aussi injustement attaqué dans son être pendant cinq ans. (Alors qu'il suffisait de discuter ses choix)
Parce que j'ai la conviction que ce camp-là n'a pas une vision juste du monde qui nous entoure, de son mouvement, de sa vitesse et de sa complexité.
Parce que répondre à la peur en réconfortant, c'est infantiliser. Et on finit rabougri.
Parce que remonter ses manches et se serrer la ceinture m'a toujours semblé plus respectable que dépenser un argent qu'on n'a pas.

J'aurais préféré une libéralisation des énergies, de la créativité, et des potentiels de chacun.
J'aurais préféré des propositions humanistes appelant au partage avec les plus démunis, à la solidarité, à l'équité, à l'amour de son prochain.
J'aurais préféré un appel à la responsabilité individuelle et à l'optimisme, une ouverture aux possibles et au risque, à l'énergie additionnée et à la fraternité tous azimuts.
J'aurais préféré plus de modernité, de souplesse, de liberté d'agir, d'élan, de dynamisme et de confiance.
J'aurais préféré des propositions de bousculer le monde, de réformer, de dépoussiérer, de sortir des archaismes et des carcans.
J'aurais préféré qu'on ouvre ses ailes.
J'aurais préféré du courage.

Vu sur le net / Verificators

Ce mercredi soir, les journalistes de données d'OWNI ont vérifié 137 références chiffrées brandies par Hollande et Sarkozy au cours de leur débat télévisé. Certaines de ces citations chiffrées étaient correctes. Quelques-unes imprécises. Et un bon nombre tout à fait fausses. Voici la synthèse de ces dernières, les quatre plus énormes citations ratées, incorrectes, plantées, pour chacun des deux candidats.



Le débat Hollande Sarkozy vérifié » OWNI, News, Augmented

Ma décision

Avant même que mon candidat préféré (François Bayrou) ne s'exprime et, ayant attendu le débat d'hier soir pour l'annoncer, je peux confirmer ma décision de vote pour dimanche prochain.
Lorsqu'on n'est partisan d'aucun des finalistes, il est encore plus facile d'appliquer le fameux "Au second tour, on élimine". Et rien d'autre.
Après mûre réflexion, en mon âme et conscience, dimanche prochain, mon bulletin de vote ira dans le sens de l'élimination de François Hollande.
(Pour l'heure, je n'ai pas le courage de développer mais ma réflexion a stocké pas mal d'arguments... Plus tard, peut-être)

mercredi 2 mai 2012

Débat

Léon causait élections avec un pote aujourd'hui.
Ils évoquaient notamment le débat télévisé de ce mercredi, se disant qu'ils l'attendaient avec une presque impatience.
Ne l'attendant pas pour, à l'issue, choisir quel bulletin dans l'urne dimanche sera déposé. Ils savent déjà et ils savent que le débat rien n'y changera. L'attendant pour voir, pour sentir. Pour assister au spectacle, aussi. Après tout, ce ne sera que de la télévision.
Voir comment l'un et l'autre se comporteront.
Voir s'il y aura du KO ou pas. Et si KO, qui mettra l'autre au tapis.
Voir comment KO sera obtenu.
Sentir qui des deux devrait attraper le gouvernail du pays pour les cinq ans à venir.
Sentir quel cap alors sera donné.
Sentir qui du KO et quoi du OK.
Et ensuite, savoir.
Sinon, Léon conseille de lire ceci. C'est intéressant. Et cela également.

mardi 1 mai 2012

Quel travail !

Puisque c'est la fête du travail, je propose qu'ici aujourd'hui on évoque... le travail.
Peu importe, c'est comme vous voulez. Le vrai, le faux, bien, pas bien, le vôtre, une anecdote, un lien. Ce que vous voulez. C'est connu, de toutes façons. En mai, fais ce qu'il te plaît.
C'est quoi le travail ? s'interrogeait il y a quelques années déjà l'excellente maison d'édition Autrement.
Ce mot, l'air de rien, il est solidement ancré dans nos vies. Trop, sans doute.
Beaucoup est travail, quand on y pense.
On travaille sur soi. La femme travaille pour donner la vie. L'enfant travaille à l'école.
Tous les jours, des gens vont au travail, font leur travail.
D'autres perdent leur travail pendant que leurs voisins cherchent du travail.
Certains travaillent dur, d'autres travaillent alimentaire.
Certains ne travaillent pas. D'autres ne travaillent plus.
Ca travaille tout le monde, le travail.
Trop, sans doute.

Moi, il me souvient que le travail ne m'a jamais lâché. Chez moi, ça travaillait tout le temps car quand ça ne partait ou ne revenait du travail, fallait bosser à la maison, au jardin, bosser chez des voisins, chez des amis.
Ado, ce fut longtemps la course à "qu'est-ce que tu vas faire plus tard".
C'était les études. La crise, déjà. Le spectre du chômage, balbutiant à l'époque, solide pourtant, une maladie parmi d'autres, je connaissais un type sur qui la honte était tombée, il venait de perdre son travail. Nouveau à l'époque. Je fus marqué aussi par la fin de certains métiers, mangés par la modernité, hommes remplacés par des machines.
Il fallait donc réfléchir à un métier. Choisir une orientation. Avoir le Bac d'abord.
C'était aussi bosser pendant les vacances pour se faire quelques sous. Puis ce fut la vie active.
Un travail, d'abord vacations, puis contrats à durée déterminée, apprentissage & adaptation. Et enfin le CDI. Parcours non du combattant, faut pas exagérer, mais parcours assez long quand même, semé d'embûches, des années à rajouter aux années d'études.
Ah les curriculum vitaé !  On ne parle pas assez du CV, n'empêche.
Cet étrange objet que l'on constitue à certains moments de sa vie, que l'on bichonne, que l'on formule et reformule, que l'on envoie, auquel on reçoit ou non des réponses, sèches ou non, souvent sèches, souvent froides, disons.
Froid le travail ?
Pas que. Mais quand même. Quand on l'a, quand on l'aime, ça va. Mais quand on ne l'a pas, pas quand on ne le trouve pas, ou quand on ne l'aime pas / plus, c'est compliqué. Certains le chantent. D'autres l'écrivent. On en parle tous, du travail.

Quelques liens... Pour la balade du 1er mai...
C'est quoi ce travail.
Extrait de l'ouvrage c'est quoi le travail.
Et voilà le travail, chroniques de l'humain en entreprise.
Le blog emploi.
Travail.
Travailler premiers jours.

lundi 30 avril 2012

L'ours blanc et l'ours bleu


Il n’y avait pas de temps à perdre!
Au levé du jour du côté d’un aéroport, un patron : « Vous verrez, cela va passer très vite, on les voit bébés et ils ont déjà 20 ans. »
En route pour Nice, une mairie, un nouveau carnet de famille.
Et vite le plus important, un magasin pas comme les autres du côté du boulevard Gambetta ;  une peluche, celle-là sans la moindre hésitation.
C’était un 30 avril ; une veille de fête et la suite d’une nuit très courte.
C’était il y a 25 ans. Je l’appelle toujours « ma Puce ».
La peluche elle était un ours  blanc. Quelques temps après, il y eu son petit frère, l’ours bleu.
Puis  la famille peluche devint  une famille nombreuse aujourd’hui dispersée. Heureusement, il y a le téléphone et pendant que je souhaitais un bel anniversaire à ma fille, je me  demande si dans la pièce à côté, l’ours bleu et l’ours blanc ne  s’échangeaient pas quelques textos…

En avril...(8)

dimanche 29 avril 2012

Entre deux (billets, tours, dimanches)

Allez, un petit jeu. Un questionnaire (questions piquées sur le site de l'express). Pouvez jouer en copiant collant dans un commentaire et en répondant :-)

  1. Entre vinyle et mp3 ?
  2. Entre cigarette et pétard?
  3. Entre Rive droite et Rive gauche ?
  4. Entre granola et pepito?
  5. Entre thé et café?
  6. Entre César et Victoire?
  7. Entre David Guetta et Bernard Guetta?
  8. Entre France Football et France Inter?
  9. Entre Groland et Jardiland?
  10. Entre la fête des mères et la fête des pères ?
  11. Entre Quick et McDo?
  12. Entre carte orange et carte grise?
  13. Xbox ou Playstation?
  14. Entre blonde et brune ?
  15. Entre Bref ou Plus belle la vie?
  16. Entre ce soir et jamais ?
  17. Entre fromage et dessert ?
  18. Entre Libération et Le Figaro?
  19. Entre mer et montagne?
  20. Entre tongs et sandales?
  21. Entre méditerranée et Atlantique ?
  22. Entre Hollande et Sarkozy ?

Mieux d'état providence

Il y aurait l'état providence contre le "libéralisme". C'est ce que semblent nous dire les blocs en présence à une semaine du second tour de la présidentielle.
Depuis quelques semaines, j'écoute plus volontiers ce qui se dit à droite.
La gauche, je connais ;-)
J'entends qu'il y aurait du service public qui ne serait que dépenses et du privé qui ne serait que recettes.
J'entends qu'il y aurait des coûts pour le contribuable, qui devenant moins contribuable, devient de plus en plus usager. Que celui qui peut payer paie. L'autre ? Quel autre ? ;-)
Il y aurait des taxes, à mesure qu'il n'y aurait plus d'impôts.
Il y a surtout brandis comme des monstres le déficit, à résorber. L'économie, à relancer. Des frontières, à mieux organiser.
Tout cela pue la trouille et la magouille. Car l'exploit est quand même de réussir dans tout ça à faire que jamais on évoque les dix années écoulées, le quinquennat qui s'achève.
Bilan ? Quel bilan ?
Les réformes ? Les officielles ou les qui ne disent par leur nom ?
Il me souvient, en jetant un oeil à wikipédia, que état providence, c'est ça :
une forme de l'État dotée de larges compétences économiques pour assurer des fonctions sociales variées. Il succède à la conception libérale d'un État limité à des fonctions d'ordre et de sécurité, qui datait de la Révolution française.

samedi 28 avril 2012

L'énergie, clé du scrutin (même passée sous silence)


J'ai bien tout regardé jeudi soir l'émission des paroles et des actes.
Et je me suis après coup fait ce commentaire : on n'en a même pas besoin, de ce "débat" du 2 mai. Tellement c'est clair, tellement c'est limpide, tellement c'est bloc contre bloc, tellement deux visions s'opposent et ne se parlent pas.
Tellement il reste les métaphores sportives. J'ai par exemple entendu un analyste dire qu'il y avait d'un côté le judoka et de l'autre le boxeur.
Que peut-on attendre de deux types qui ne pratiquent pas le même sport ?
Que peut-on espérer de deux types qui ont déjà tout dit, tout montré, et qui me font désormais penser à des mecs qui guettent la fin du repas pour choper des miettes, et encore des miettes ?
Que peut-on penser de cette chasse à ceux qui n'ont pas voté pour eux au premier tour et à qui ils ne cessent de s'adresser comme si soudain, tout le reste n'existait plus ?
Je ne leur en veux d'ailleurs pas.
Profondément démocrate je suis. Je respecte la façon dont chacun pense qu'il sera celui qui permettra à la France d'aborder aujourd'hui et demain. Je comprends dans les deux cas les raisonnements. Et je comprends pourquoi plus ça avance et plus j'ai l'intime conviction qu'aucun des deux n'a raison. Que la solution est dans la troisième voie. Et cette troisième voie n'est ni les trois "personnages" qui se sont essayés au rôle. Je parle de l'extrême droite, du centre et de l'extrême gauche.

vendredi 27 avril 2012

La forêt ne cache plus l'arbre

Et soudain, voilà que quelques uns se mettent à trembler. Comme des feuilles. Comme des feuilles qui tombent des arbres. Comme si c'était l'automne. L'hiver. Alors qu'on est au printemps.
Personnellement, je ne suis pas tombé des nues, dimanche.
Je ne sais ce qui est le plus étonnant.
Qu'ils tremblent parce qu'un dimanche d'avril leur a mis sous le nez une réalité qu'ils ne cessent pourtant de décrire, d'alimenter, voire d'organiser ?  Réalité que finalement, visiblement, ils ne voulaient pas voir. Ou alors du bout des yeux. Du bout des lèvres.
Ou qu'ils continuent de se mettre des oeillères et de s'envoyer des oeillades, comme on chercherait encore et toujours à se rassurer ? A ne pas voir ce qui crève les yeux.
Depuis tant de semaines, de mois, d'années, les uns, les autres contestent, constatent, disent, vitupèrent.
La France, ceci, cela, plus ceci, plus cela.
Depuis tant de semaines, de mois, d'années, les uns, les autres oublient de voir ce qui est bien, pas si mal, pas si pire.
Forcément, à la longue...
Tout ça pour ça ?
Tout ça pour amnésier encore plus ? Agiter chiffons rouges et drapeaux noirs ?
Je m'étonne, vraiment, de ce manque de confiance. Confiance, oui.  Un mot dont nous avons besoin de la réalité.
Confiance en nous, d'abord. Confiance en ce qui est dit, fait, vu.
Que la dureté de l'époque prenne le dessus, que les blocs soient plus violents, cela ne fait aucun doute.
Mais alors pourquoi le découvrir entre deux tours ? Et pourquoi ne pas voir non plus ce qui se passe dans ce pays depuis 10 ans au moins ?

jeudi 26 avril 2012

Pellicules, pixels et logiciels






La préhistoire de la photo aura duré un siècle écrit Vincent Remy dans un billet (Nos vies saturées) publié dans le dernier numéro de Télérama. (N° 3240, page 13 )
Le père de famille – car il s’agissait généralement d’un mâle, et d’un père – sortait son appareil, lourd, costaud, et tentait d’égaler les professionnels (…) ; bravo papa, on « reconnaît » tout le monde sur la photo !
Vincent Remy nous parle ici de l’argentique (le bon photographe était un as de la technique).
J’ai bien aimé quant il évoque les années 70  et ces quelques  individus louches entretenir le flou, le bidouillage, le gribouillis au moyen de leur Polaroïd. C’était des « artistes » écrit-il.
Puis il pose la question : Qu’est-ce qu’un appareil photo aujourd’hui ?
Bien souvent un smartphone. Avant tout un truc d’échanges. Clic, j’t’envoie çà.
Avant d’évoquer les nouveaux logiciels qui transforment, floutent, saturent, vieillissent à souhait nos clichés avant d’envahir le Net et qui se monnayent très chers et en dollars! 
J’ai trouvé cet article -  qui m’a fait sourire- toutefois quelque peu réducteur:
S’il est vrai que dans les millions de photos " jetées"  sur la Toile, beaucoup sont à en effet à jeter, il y a aussi de très belles choses à voir. La photographie s’est démocratisée avec les pixels et si la technique rend aujourd’hui impossible ou presque de  "rater" un cliché , elle est  un moyen formidable de s’en libérer un peu pour revenir aux sources de la boîte noire.
Dans laquelle il faut, hier comme aujourd’hui   avoir l’œil  et traquer la lumière.  Et çà, c’est la marque de l’artiste.

Illustration : Jour de vent (un de plus hélas !) en Côte d’Azur. PhotosLP  non « bidouillée », je précise, juste un brin saturée.


Vu sur le net / Et le bonheur dans tout cela?

Alors que 75% des Français apprécient l'idée d'un baromètre du mieux-vivre en France pour guider les dirigeants politiques, les candidats ont-ils eu tort de ne pas plus miser sur ces indicateurs alternatifs ? Et le bonheur dans tout cela? | YOUPHIL

On en est là

ind_12_17_01

mercredi 25 avril 2012

Vu sur le net / L'enfer, c'est le jeune

La cause est entendue : le jeune made in 2012 est paresseux et écervelé, incapable d’esprit critique, voire abyssalement stupide. Pire, il est souvent dangereux, pour les autres et pour lui-même, si bien qu’il faut multiplier les barrières – pour le protéger, bien sûr. Oui, le « péril jeune » est omniprésent, agité à chaque coin de discours. Retour sur une ritournelle bien rodée. Lire tout l'article : Article11 - L'enfer, c'est le jeune - Thomas Serres

mardi 24 avril 2012

Vu sur le net / Dans ces villages de Haute-Marne

Le chien s’appelle Bouly. C’est un petit animal hystérique au poil ras et camel qui aboie dès qu’on s’approche du pavillon de ses maîtres. La famille R. compte sur lui pour repousser le danger.
S’il persiste, une arme à feu prendra le relais, c’est ce qu’indique la pancarte accrochée à l’entrée du garage sur laquelle un pistolet est dessiné (« Oubliez le chien, c’est moi qui monte la garde »). Mieux vaut donc ne pas dépasser les grilles d’en bas, décorée de deux aigles en plâtre blanc, jumeaux et désagréables
Tout lire ici :
Dans ces villages de Haute-Marne, on vote FN et on ne s’aime pas | Rue89 Présidentielle

D'une vague l'autre

J'entends la cacophonie et je me dis que la vague trace son sillon. A se demander si cela aussi ne procède pas d'une certaine stratégie.
Pour un peu, et c'est un autre des exploits du FN, on s'en fouterait du résultat du second tour, on se sentirait presque à vouloir être aux législatives pour voir si ce parti creuse encore et réussit à avoir des députés. Pourtant, me rappelait hier une mienne connaissance, le "système" démocratique est ainsi organisé que c'est peu probable. Le "front" républicain fait barrage sauf si les digues sont ouvertes ou s'ouvrent. Que de fronts, ces temps-ci, l'air de rien. Serait-ce le mal aux tempes ?
Décidément, cette présidentielle est celle du zapping effréné, du tout de suite la suite.
Pour ce qui me concerne, je ne suis pas atterré par le résultat de dimanche. Et je n'ai pas spécialement envie de tomber dans le trou béant qu'on nous tend comme un piège, celui de croire qu'en France, un monstre glacial approcherait à pas de velours.
Après tout, on entend suffisamment ça et là plaintes et ras-le-bol, dépit et colères pour ne pas totalement être surpris que certains franchissent le cap et mettent dans l'urne un sésame pour une révolte qui ne dit pas son nom. Dans ce vote-là, combien de réalités différentes et similaires à la fois ? Dans ce vote-là, on sent plus de colère que de souffrance, non ?
Je regrette en tout cas qu'au lendemain de ce 22 avril, qui semble n'être qu'un remake froid du 21 avril d'avant, le débat soit posé en ces termes et seulement en ces termes: qui de NS ou de FH va le mieux récupérer les voix de MLP ? Qui de l'un ou de l'autre va le mieux parler "à ces gens-là" ?
Comme si c'étaient d'autres gens. Comme si de nouveau on ne savait penser qu'en calculettes.
Fabuleux aveu de l'établishment que de raisonner ainsi.
Ces gens-là sont des gens, tout simplement.
Des voisins.
Et ils se lassent qu'on les entende.
Je crois qu'ils aimeraient mieux qu'on leur montre qu'on les comprend.
Qu'on les aide, aussi, à percevoir que si tout n'est pas rose, tout n'est pas aussi noir non plus.
Qu'on leur montre un chemin, et pas toujours des impasses.
Qu'on les embarque et qu'ils en sentent les effets.
Là devrait être je crois le seul vrai enjeu des quinze jours à venir et des cinq ans qui s'annoncent. Au moins;

lundi 23 avril 2012

Du coeur à l'ouvrage

Eh bien moi, je suis bien content de mon vote :-)
Je me préfère vert en ce premier lundi jour d'après, que gris, ou noir.  Je me préfère en espoir qu'en déception.
Je ne me sens pas en gueule de bois, peut-être parce que j'ai apprécié que les électeurs soient finalement plus mobilisé que prévu. Peut-être aussi parce que de front en front, on baisse l'échine.
Un mien collègue, hollandiste forcené, se moquait de moi et de mon vote "minoritaire" et je lui ai dit préférer une minorité comme celle-ci qu'adhérer à des majorités comme celle-là.
Je suis de plus en plus convaincu que la solution par le haut est cette remise en cause profonde que nous demande Dame Nature, avec tout ce que cela peut, doit, va entraîner comme bouleversements dans nos quotidiens. Après tout, disais-je à mes gamins, nos anciens se sont adaptés à tout ;-)
Je suis depuis hier convaincu également que malheureusement, pour l'instant, la priorité des gens n'est pas là.
Trop de détritus devant les portes. Trop d'autres choses à pulser avant.
C'est dommage mais c'est ainsi. Je comprends, quelque part.
Bien sûr, le nouveau chiffon rouge qui va nous être agité devant les yeux pendant quinze jours me préoccupe, mais finalement, faut-il s'en étonner ? Et que lui dire, que penser ? Si ce n'est remettre l'ouvrage sur le métier. Diffuser et diffuser encore ce qui nous semble bon.
Dimanche, le matin, en journée, je me demandais quelle serait la surprise de ce scrutin. Il y a toujours une surprise.
Je penchais trop à gauche dans mon analyse.
J'avais capté les désirs d'extrême, mais pas pensé que ce fut cet extrême-là qui serait si tonitruant. Je le croyais non éteint, non endormi, mais mieux réparti, disons.
Je croyais que des Mélenchon et des Poutou feraient finalement autant ou plus que prévu.
Mais l'isoloir à ses secrets, y compris dans ma bonne ville, qui met Hollande devant mais d'un cheveu puisque talonné de près par le bleu et le bleu marine.

Tout cela me donne du coeur à l'ouvrage. C'est déjà ça.

Vu sur le net / Qui sont les Français

Une bonne question, finalement.
Les FrançaisPortrait d'une société - Martine Fournier

dimanche 22 avril 2012

Madame la république

Don't worry, be happy !

C’est la Journée Mondiale de la Terre





Cet évènement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. Le Jour de la Terre est aujourd'hui reconnu comme l'événement environnemental populaire le plus important au monde.







Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Aujourd'hui, le Jour de la Terre est célébré, à travers le monde, par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.


Extrait du site journée mondiale.com

samedi 21 avril 2012

Au pays des fossiles...

J'avais pas fait gaffe.
On nous parle tant finalement de ce 21 avril. 2002. Que j'avais pas percuté qu'on est précisément aujourd'hui le 21 avril. 2012.
Y'a juste un détail qui me chiffonne...
C'est ce 1 entre le 0 et le 2.
Ce 1 qui dit la dizaine. Ce 1 qui dit qu'on est en plein dans un choc post traumatique, finalement. Ce 1 qui change tout en ce qu'il ramène dix ans en arrière alors là-même qu'il serait bon d'être plutôt branchés sur les dix ans à venir.
Enfin, c'est mon avis ;-)
Ce 1 qui me dit qu'en 2022, dans dix ans, mes gamins auront 19 et 24 ans... Je ne me vois pas leur dire alors qu'il y a dix ans, c'était comme il y a vingt ans. Et ainsi de suite. Non, je ne me sens pas à leur dire cela. Je ne me sens pas à leur expliquer que pour conduire, il faut délaisser le pare-brise et braquer ses yeux sur le rétroviseur.

Conscience électorale

Gars de neuf ans demande en voyant la profession de foi des candidats à la présidentielle : A ton avis, François Hollande, ses soixante engagements, il en tiendra combien ?
Je ne sais pas, répond la maman.
Moi, je dis dix !

En avril... fil (7)


En avril, découvre-toi d'un fil! (6)









vendredi 20 avril 2012

J'aurais aimé que mon candidat...

- mette la planète au coeur du débat, de son débat, et qu'il convienne que l'alternative est aujourd'hui nécessaire, qu'il faut qu'on arrête de le flinguer, le caillou bleu, qu'on arrête de le coloniser et qu'on arrête d'inventer des technologies qui nous dépassent. Nucléaire en tête.
- que pour ce faire, des efforts seront demandés à tout le monde. Tout le monde. Et que faire cause commune vaut mieux que continuer ainsi à tout désordonner pour plaire aux uns, ne pas fâcher les autres, etc.
- que pour ce faire, moi, citoyen, j'ai ma place dans cette cause commune. Et que pour ce faire, puisque c'est cause commune, que les anciens ont leur place dans cette cause commune. Et que les jeunes ont leur place dans cette cause commune. J'aurais aimé que mon candidat ne fasse pas fraction de cette société mais additions.
- que la transmission soit une vraie valeur, encore plus importante aujourd'hui qu'hier, alors que la mémoire courte est érigée en mode de pensée, alors que le table rase est érigé en façon de faire. Qu'un jeune n'est pas un délinquant en devenir mais un citoyen à comprendre, à aider, pour que son chemin soit le sien et non celui que l'on veut qu'il emprunte.
- montre que l'alternative en tant que telle est un projet de société. Que le français que je suis serais fier de participer à ce défi d'organiser autrement la libérté, l'égalité, la fraternité, ces mamelles nationales dont j'ai envie de boire le lait. Je n'ai pas de souci avec l'idée de gagner moins si cela peut aider. Pas de souci avec l'idée d'adapter ma vie à cette nouvelle donne, pour peu que mon candidat me rappelle que je ne suis pas le dindon d'une farce mais l'acteur responsable d'une vraie démarche.
- que la France a largement de quoi participer à cette marche du monde, à commencer par aimer l'Afrique et les Pays émergents, qui ont en eux gardé ce qu'en nous perdu nous avons : l'humanité. Le respect des saisons et des territoires. Le respect de la vie. Du sang coule dans nos veines. Pas des billets. Pas du pétrole.
- dise que les technologies aujourd'hui permettent facilement d'organiser ce vivre ensemble autrement pour peu qu'on n'en fasse pas commerce, pour peu qu'on invente le service public d'aujourd'hui.
- que ce candidat rappelle que le service public n'est pas un coût, quoi qu'en disent les comptables, mais une ressource. Il est des services publics à arrêter. D'autres à créer.
- Rappelle que l'école de demain commence aujourd'hui et que si elle doit faire lien avec celle d'hier, elle doit en être l'héritière et s'adapter. Que cette école d'aujourd'hui n'est pas à la hauteur coincée qu'elle est entre cet hier etouffant et ce demain qu'on ne sait pas par quel bout prendre. Que cette école aura les moyens dont elle a besoin, que cette école ne se fera pas des soustractions comptables mais par des défis éducatifs qui aimeront nos enfants. Ils en ont besoin.
- Insiste, au lendemain des crimes de Toulouse, sur la nécessité d'apprendre les religions, toutes les religions, pour faire émerger mieux que l'idée d'une république laïque qui accueille : une république tolérante, qui voit en la différence l'ami à venir mieux que l'ennemi dont se méfier. L'homme au coeur d'une volonté positive mieux qu'au centre d'une bagarre ciblée.
- Dise que la République doit assumer ses erreurs, et non taire ses échecs et donc les assumer. Regarde sa France, poussiéreuse, ses territoires, morcelés, ses incohérences urbaines et rurales. Bref sois responsable. C'est mieux que brandir en permanence la culpabilité des autres.
- Dise que la peur n'est pas en nous et que si elle l'est, nous allons nous battre ensemble pour la faire taire, fur-ce au coeur d'océans invisibles. L'ours blanc est notre guide.
- Montre, après la pseudo perte du triple A, l'inutilité d'un système qui fait d'un tsunami une richesse et du chômage, de la solidarité une dépense, un coût, un fardeau.
- Dise qu'il assume les progrès de la science et ses conséquences, qu'il est de notre devoir de permettre aux anciens, aux valides, aux invalides de vivre mieux.
- Milite en faveur des circuits courts et des économies locales, parce qu'il est ridicule d'aller chercher à deux mille kilomètres ce que jette mon voisin européen.
(à compléter)



C'est dommage et dessert

Voter, textes en mains, grâce à Voxe.org

C'est après demain qu'on "vote" et l'heure est pour ce qui me concerne  au bilan ;-)
J'irai dans l'isoloir dimanche, je placerai un bulletin dans l'urne, je retournerai faire de même au second tour, et pourtant, je lutte contre deux envies. Tenaces.
Celles de m'abstenir.
Celle de voter blanc.
Ce sera ni l'un ni l'autre.
Dimanche, je choisirai un candidat. Et c'est tout. A ce jour, à cet instant, je ne sais pas encore ce que je voterai, terme que je préfère à pour qui je voterai.
Je sais juste en grande partie pour qui je ne voterai pas.
Je ne choisirai pas vraiment un programme. Cela me contrarie mais lorsqu'il y a pénurie en rayon, on fait avec ce que l'on a. Personne ne m'a parlé, durant cette élection. Je me suis senti spectateur de gens qui se parlent entre eux.
Je me demande si en terme de débat, la primaire socialiste n'a pas en fait tout plombé, si suite à cette primaire où l'air de rien, ça faisait du bien de parler du pays, de l'avenir, tellement tant de choses ont été dites, entendues, commentée qu'ensuite, il ne restait plus rien.
Comme si derrière tout ça, les stratèges de tous bords avaient pris le relais.
Depuis des semaines, j'ai l'impression que ce sont les sondages qui font la course en tête, et qu'ils sont érigés ainsi, tuant dans l'oeuf tout propos construit. J'ai eu l'impression qu'on ne cessait de nous balader, selon des rituels qui m'échappent. Usant les sujets les uns après les autres. Festin sans queue ni tête, os usés jusqu'à la moelle, déballage de plats, indigestions, overdoses et plus rien.
Séquences qui se succèdent. Ce fut la crise, l'euro, etc.
Je me suis éloigné de cette "campagne" comme on quitterait un paysage qu'on aurait adoré aimer. J'ai essayé, pourtant. J'ai beaucoup lu, regardé, écouté.
La mayonnaise n'a pas pris, en ce qui me concerne. Je me suis lassé. Je me dis que le "jouet" est parfois trop beau pour ceux à qui on le confie. A la fois, amertume de me dire que la démocratie est devenue un jouet pour quelques uns.
La société des chiffres a pris le dessus sur la société des idées qui a fermé les rideaux, rendue muette. Au grand dam de la société des projets. C'est dommage.

mercredi 18 avril 2012

Valeurs partagées



"Mes valeurs

Il n’y a pas de réussite durable en politique qui ne s’appuie sur des valeurs.
La première, c’est la vérité. Sans elle, il n’y a pas d’authentique démocratie.
Sans le sens des réalités, il n’y a pas de politique qui vaille. Je veux rendre au débat public sa dignité. La situation est trop grave pour que nous puissions nous payer de mots. Trop longtemps les Français ont été abusés par des images trompeuses, des rhétoriques faciles, des incantations mensongères. (…)
La deuxième valeur, c’est le mérite. Je dis bien le mérite. La République s’adresse aux talents, aux capacités, au travail qui doivent être récompensés. La société libérale fait l’éloge du risque, mais ses cartes sont truquées. L’égalité des chances, qu’elle proclame à tous vents, est un vain mot. En France, tous en principe sont égaux. Mais désormais certains le sont largement plus que d’autres. Sans cesse les avantages hérités, les réseaux de relations, les privilèges de fortune, faussent le jeu social. Les uns sont favorisés de naissance et les autres sacrifiés pour la même raison. Ma mission sera de rétablir le principe d’égalité sans lequel il n’est pas de république en France.
(…)
La troisième valeur, c’est la solidarité. On nous dit qu’elle coûte trop cher, qu’elle n’est que de l’assistance. Eh bien, je le proclame hautement : dans une République du XXIe siècle, tous ont une égale dignité. Les faibles, les défavorisés, les oubliés doivent être protégés, défendus et promus. Bien sûr, ils doivent fournir leur part d’effort. Les prestations, les aides, les subventions doivent être subordonnées à la responsabilité de ceux qui les reçoivent. Mais la France n’a pas le droit d’abandonner un seul de ses citoyens. (…)"


François Hollande, Changer de destin- Robert  Laffont.

Mes valeurs, extraits des pages 25, 26 et 27.

mardi 17 avril 2012

Partage de lieux / Pays du Sundgau





Le massif du Jura forme ses premiers contreforts en Alsace, dans la partie sud dénommée « Jura Alsacien » pour ensuite donner toute sa mesure en Suisse et en Franche-Comté.  Le Jura alsacien est la partie montagneuse du sundgau.
Quand le chemin des hommes traverse la voie des esprits naissent les légendes. Le Sundgau, situé ausud de l'Alsace, est une terre propice aux rencontres étranges entre rochers et nuages, entre lacs et grottes, entre châteaux détruits et chapelles fleuries. L’ondine du Morimont, la sorcière de Koestlach, les nains de la Gorge-aux-loupsle petit homme du Blochmont et bien d’autres encore, cupides meuniers ou chevaliers repentants, composent l’autre histoirede ce pays. Ici, tout devient possible.
Sundgau... de nature merveilleuse - Sud-Alsace - Pays du Sundgau

lundi 16 avril 2012

Trop de loi(s)...

Léon aime les vacances à la maison. Il fait du tri. D'ailleurs, il en remplit des poubelles.
Séance hier après-midi. Extraire des reliques. Tout ce que l'on garde et qui vieillit (si) mal. A se demander pourquoi en d'autres temps, ça n'a pas été jeté. Qu'a-t-on gardé, au juste ?
Léon dresse parallèle.
Ce tri qu'attend le Pays, qu'espère le Pays.
Et dont la loi est le parfait révélateur de ce que l'on ne jette pas, préférant empiler, jusqu'à contredire, jusqu'à étrangler.
Trop de lois tue la loi.
Passer l'aspirateur.

vendredi 13 avril 2012

En pure perte



Eh oui. Dans le premier tabac-presse et compagnie, Léon a vu une sacrée file d'attente. Il s'est demandé ce qu'il se passait. S'est souvenu qu'on était le vendredi 13. S'est éclipsé en espérant que ce ne serait pas comme ça partout.
Dans le second tabac-presse et compagnie, Léon entra. Moins de monde. Acheta son journal et également quatre "astro" (un par membre de la famille) + 3 "Goal" (un par gars). A son retour à la casa, ils grattèrent de concert. Un vendredi 13, même en vacances, on gratte.
Ils "gagnèrent" 3 X 2 euros et  1 X 1 euro. Les enfants se frottaient les mains. Quelle chance !
Léon pensa qu'il avait "perdu" 3 euros. Quand à madame, elle gratta pour rien. En pure perte.

Déniché sur le net / Lu si…» Bonjour !


Quelques précisions sur Lu si…
En mai dernier, nous avons créé l’association Autour du court. Pourquoi ? Il s’agit tout simplement d’une petite structure qui nous permettra de travailler sur les textes de format court mais aussi de favoriser les collaborations entre auteurs, autour de photographies, d’illustrations, de collages etc.
Dans un premier temps, nous allons éditer trois fois dans l’année, une petite revue de format A4, de douze pages, en noir et blanc, dont le titre est Lu si… La ligne éditoriale s’articulera autour de trois directions :
-      Un appel à thème : photo, illustration, consigne écrite spécifique au numéro. La taille maximum est de 500 mots.
-      Des textes libres, sans forme particulière requise. La taille maximum est de 500 mots.
-      Des rubriques. La taille maximum est de 200 mots.
Les textes sont en français. Un circuit de correction est prévu.
Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. A vos plumes !

Lu si… » Blog Archive » Bonjour !

jeudi 12 avril 2012

La question du jour

Si l'art est fait pour les gens, pourquoi l'art n'est il pas chez les gens ?

Esclave

Léon est tombé en arrêt sur cet article diffusé sur l'excellent site Youphil.
Titre : Les esclaves du XXIème siècle en Mauritanie.
Léon, il y a une vingtaine d'année, est allé en Mauritanie.
Et il se souvient avoir rencontré quelques uns de ces "esclaves".
Il avait été marqué par leur sourire. Assurément, ceux-là n'étaient pas maltraités.
L'un d'eux lui avait dit, j'ai à manger, je dors dans une maison. C'est normal que je travaille.
Léon avait beaucoup médité là-dessus.
Et pour tout dire, il médite encore.
Il connaît d'autres esclaves au 21ème siècle. Plus proches de lui. Sans chaînes et sans tortures.

Vu sur le net / Quevilly

Les joueurs de Quevilly peuvent laisser exploser leur joie. (L'Equipe)Il était une fois un petit poucet qui voulait vivre une formidable aventure dans la cour des grands. Un petit poucet jaune, nommé Quevilly, qui a su tracer sa route jusqu'au Stade de France, où il disputera une incroyable finale face à Lyon le 28 avril prochain.

 Foot - Coupe - Queyilly, l'exploit in extremis - L'EQUIPE.FR

Fin de campagne

A y est. Léon en a terminé avec la campagne électorale.
Et il ne sait toujours pas ce qu'il votera dans quelques jours maintenant.
Il ferme juste ses esgourdes et passe à autre chose côté actu, et note que l'exploit de Quevilly en coupe de France de foot est bien sympathique d'autant qu'arraché dans les dernières secondes.
Il lira en fait les professions de foi des candidats (enfin, pas tous...) et fera son choix.
Pour lui, c'est clair que ce sont les questions liées à l'environnement, le développement durable, à la solidarité qui sont essentielles dans la France qu'il veut.
Alors il lira quel candidat en parle le mieux.
Related Posts with Thumbnails